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Kinshasa : les taxi-motos interdits à la Gombe, de fortes sanctions prévues

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Face à la multiplication des accidents de la circulation impliquant les motocyclistes, les fameux wewas souvent accusés d’ignorer le code de la route, les autorités provinciales de la ville de Kinshasa ont décidé de serrer la vis. Dans une note circulaire publiée ce lundi 24 novembre 2025, le ministre provincial des transports a officiellement interdit la circulation, le stationnement et l’exploitation des taxi-motos dans la commune de la Gombe, cœur administratif et économique de la capitale.

Cette mesure, présentée comme un tournant dans la gestion de la mobilité urbaine, ambitionne de réduire l’insécurité routière, d’alléger la pression sur les grandes artères et de réorganiser un secteur du transport souvent pointé du doigt pour son anarchie.

Toutefois, l’interdiction n’est pas absolue : les taxi-motos pourront encore déposer ou reprendre rapidement des passagers sur certains axes menant au centre-ville, à condition de ne pas y stationner. Des zones strictement délimitées ont été prévues à cet effet.

Les tricycles, utilisés pour le transport de personnes et de marchandises, ne sont pas épargnés. Leur présence est désormais interdite sur onze artères majeures de la capitale : les boulevards Lumumba, Sendwe, du 30 Juin, Triomphal ; les avenues Kasa-Vubu, de la libération, des Poids-Lourds, Mondjiba, Nguma, Tourisme( Axe nzela y’a mayi) ainsi que la place Kitambo magasin. Une liste qui couvre la quasi-totalité des axes les plus fréquentés de Kinshasa.

Et les contrevenants sont prévenus : les sanctions seront sévères.

Pour les taxi-motos surpris dans les zones interdites, l’amende sera de 500 000 francs congolais, assortie de la saisie immédiate de l’engin et d’une mise en fourrière de 30 jours.

Les tricycles, eux, s’exposent à une suspension de leur autorisation de transport pour 15 jours, à une mise en fourrière équivalente et également à une amende de 500.000 francs congolais.

En adoptant ces restrictions, les autorités provinciales veulent reprendre la main sur une circulation de plus en plus chaotique et réduire drastiquement le nombre d’accidents dans la capitale congolaise.

 

Joslin Lomba

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