La décision du chef de l’État de fermer les bars et terrasses durant 15 jours suite à la troisième vague de covid-19, a expiré il y a deux jours. Face au silence des autorités de la ville, les tenanciers desdites activités, aux abois, lèvent le ton : « A l’impossible, nul n’est tenu certes. Ce que mes autres confrères et moi déplorons est le dépassement de délai qui était de quinze jours. Malheureusement, ces mesures persistent et ce, en notre défaveur ! Les églises fonctionnent comme à l’accoutumée ainsi que les écoles”.
Le représentant de l’association de barmen à Binza ozone est écœuré de voir que ”tout récemment, le gouvernement n’a pas pu supporter les revendications de la population en ce qui concerne la mesure imposée aux transporteurs en commun de ne prendre à bord que 50 % des passagers”.
A chacun son business et surtout pas deux poids deux mesures ”car nous sommes dans un Etat de droit », indiquent les tenanciers de bars des communes de Ngaliema et Mont-Ngafula (Mbudi) par le biais de Monsieur Mwanza, leur représentant à Binza ozone dans la commune de Ngaliema.
Kinshasa, ville de l’informel, vit actuellement le pire de ses jours et n’attend plus que la levée desdites mesures qui jusqu’ici se transforment en calvaire pour une population longtemps meurtrie par la précarité.
Serge Maheme
