La cité de Kimpese (province de Kongo-Central, Ouest de la RDC) a vécu sous une forte tension les dernières quarante-huit heures. Le bilan des échauffourées qui ont éclaté entre la population manifestant contre les cas répétitifs de vol à main armée et les éléments des services de sécurité s’est alourdi, passant de 1 à 5 morts dont trois policiers.
Outre les pertes en vies humaines, différentes sources font également état de 16 personnes grièvement blessées et des dégâts matériels énormes.
Les autorités provinciales confirment les faits et rallongent la liste de dégâts matériels avec l’incendie du bureau de la police et la résidence d’une autorité de la Police de la circulation routière située au quartier Ime.
À en croire les sources de la société civile locale, la situation est redevenue normale et la circulation a repris depuis le matin de ce mercredi sur la Nationale n°1 après deux jours de tension dans l’ex-cité de Kimpese.
Pour sa part, le gouvernement provincial annonce une série de mesures pour le rétablissement de l’autorité de l’État, parmi lesquelles l’instauration quotidienne du couvre-feu entre 20 heures et 5 heures du matin afin de traquer ”tous ceux qui portent illégalement les armes”, a indiqué le ministre provincial de l’Intérieur.
Pour rappel, la cité de Songololo a enregistré plusieurs cas d’insécurité, l’attaque des institutions médicales est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, obligeant toutes les forces vives à initier trois jours de ville morte du 29 au 31 janvier 2024, que les services de sécurité ont annulé la veille, dimanche 28 janvier.
Delvard Mwimbi