A la uneProvinces

Kongo-Central : l’UDPS exige le départ du gouverneur Grâce Bilolo, dénonce une gestion chaotique de la province

25Views

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) monte au créneau au Kongo-Central. Dans une déclaration rendue publique vendredi 13 juin 2025 à Matadi, plusieurs cadres du parti présidentiel ont exigé la démission immédiate du gouverneur Grâce Bilolo, qu’ils accusent de mauvaise gestion de la province.

La déclaration, lue par Kinkela Dieu Ne Kongo, porte-parole de la communauté Nekongo au sein de l’UDPS/Tshisekedi, dresse un tableau sombre de la gouvernance actuelle. Les cadres dénoncent un manque de vision, une gestion opaque des ressources publiques, et une série de projets lancés sans planification puis abandonnés.

« Depuis son entrée en fonction l’année dernière, Grâce Bilolo a démontré une incompétence manifeste. Sa gouvernance est marquée par des décisions précipitées, des projets fantômes, des scandales à répétition au sein de son cabinet, allant du harcèlement sexuel au tribalisme, en passant par le népotisme. Pire encore, il marginalise les militants de l’UDPS, pourtant majoritaires dans la province », ont-ils fustigé.

Face à cette situation jugée intenable, les responsables locaux du parti présidentiel annoncent l’ouverture dès le mardi 17 juin 2025 d’une série de consultations internes. Objectif : dégager une ligne commune pour redonner à la province un leadership jugé « responsable et crédible ».

Riposte du gouverneur : des accusations « sans fondement »

Réagissant dès le lendemain, samedi 14 juin, Martin Solo, conseiller en communication et porte-parole du gouverneur Bilolo, a rejeté en bloc toutes les accusations. Il évoque une « campagne diffamatoire » orchestrée par un individu qu’il considère comme non habilité à parler au nom du parti présidentiel.

Selon lui, Dieu Ne Kongo aurait tenté de faire valider des factures non certifiées, dans l’espoir d’un recouvrement illégal. Le refus du gouverneur aurait déclenché la vague d’attaques dont il fait aujourd’hui l’objet.

Delvard Mwimbi

Laisser un commentaire