Trois semaines après le lancement officiel des cours sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, les élèves des écoles publiques de la province du Kongo-Central n’ont toujours pas repris le chemin de l’école.
Les enseignants se disent exaspérés par des promesses non réalisées de la part du gouvernement.
Lors d’un entretien avec le staff éducationnel et les élèves du Kongo-Central, le gouverneur intérimaire, Justin Luemba avait fustigé un mouvement de grève éternel. Il avait proposé une solution locale pour la reprise des cours, en attendant l’aboutissement des pourparlers entre le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) et le banc syndical.
Mais les délégués des enseignants du Kongo-Central conditionnent la reprise par le paiement d’une « prime provinciale » à chaque enseignant qui varie entre 200 000 à 250 000 FC.
« Nous conditionnons la rentrée sur le paiement d’une prime de 200.000FC pour un enseignant de Matadi et 250.000FC pour un enseignant de l’intérieur de la province. Le gouverneur intérimaire a pris acte et nous attendons sa réaction avant de rentrer », a déclaré Simon Nsilulu, porte-parole de la synergie des syndicats des enseignants du Kongo central.
Ce dernier affirme avoir fait part des exigences des enseignants à l’autorité provinciale. Ils attendent sa réaction avant de reprendre le travail. Jusque-là, ils n’ont encore rien reçu.
Pour rappel, plusieurs élèves de différentes écoles de la province du Kongo-Central sont fatigués de se rendre à l’école chaque jour, sans pourtant étudier.
Delvard Mwimbi