Plus de 10 000 déplacés qui avaient fui le phénomène Mobondo vivent dans une grande précarité dans la commune rurale de Popokabaka, territoire du même nom, province du Kwango, dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
Symphorien Kwengo, président provincial de l’Association nationale des victimes du Congo, qui livre cette information, affirme que ces déplacés étaient venus de quatre groupements, notamment Ngowa, Ikomba, Lusanga et Kasinzi.
« Ils avaient fui l’incursion des miliciens Mobondo et des affrontements avec l’armée il y a plus de cinq mois. Les familles d’accueil sont dans l’impossibilité de continuer à subvenir à leurs besoins. Malgré plusieurs alertes que nous avons lancées, nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement de la République, à travers le ministère des Affaires sociales et Actions humanitaires, mais aussi les ONG humanitaires, n’interviennent pas pour venir en aide à ces déplacés internes en situation humanitaire très critique », a regretté Symphorien Kwengo.
Il indique aussi que les territoires de Kenge et de Popokabaka sont deux entités touchées par l’insécurité causée par la milice Mobondo dans la province du Kwango.
Badylon Kawanda Bakiman
