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Les festivités de fin d’année à Kikwit, un cauchemar pour plusieurs parents à l’heure de covid-19

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Plusieurs parents de la ville de Kikwit, dans la province du Kwilu, ne sont pas en mesure de faire face aux réjouissances de fin d’année. Le tableau contextuel est différent.

Pas trop d’engouement comme les années antérieures. L’asphyxie financière est à l’origine de cette situation.

« Moi, par exemple, ma bureautique n’a pas bien tourné pendant six mois, période de l’état d’urgence sanitaire de mars jusqu’au mois d’août 2020. Les mesures récentes que le président de la République vient de prendre en décembre contre la deuxième vague de coronavirus viennent encore paralyser les activités après 21h00. Il n’y a pas d’argent », déclare Mbuta Kiwenge, un des informaticiens de la ville et parent.

De son côté, maman Anne Nguta, infirmière, demeure anxieuse : « l’argent n’est pas en circulation ces derniers temps. Je ne vois quoi faire ».

Elle estime que c’est mieux de garder le peu d’argent que l’on peut avoir pour la scolarité des enfants que de le brûler pendant les fêtes de fin d’année.

« Nous sommes impayés. Je rends toujours grâce à Dieu à toute circonstance. Dieu lui-même va agir », indique Papy Manganda, enseignant.

Au niveau des marchés, il n’y a pas trop d’engouement. Même les quelques vendeurs interrogés se plaignent.

« Les clients ne sont pas très bousculant comme les années antérieures pendant les fêtes de fin d’années », regrette Martin Ntumba, vendeur au grand marché de Kikwit.

Badylon Kawanda Bakiman

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