Le commissaire divisionnaire Israël Kantu Bakulu, chef de la Police nationale congolaise (PNC) pour la ville de Kinshasa, a rappelé ses troupes à l’ordre, le mercredi 17 décembre, lors d’une réunion évaluative consacrée à l’exécution de ses instructions. La rencontre s’est tenue au Commissariat provincial de la PNC.
Quatre points étaient inscrits à l’ordre du jour : l’évaluation de l’état d’alerte décrété récemment à Kinshasa, la lutte contre l’insécurité, la gestion des embouteillages ainsi que l’usage des réseaux sociaux par les policiers.
S’adressant aux responsables des sept commissariats urbains de la capitale, aux commandants des sept groupes mobiles d’intervention ainsi qu’aux chefs des unités commises à la régulation routière, le patron de la police kinoise a exprimé sa profonde déception face au niveau de négligence observé chez certains agents.
« Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 décembre, entre 22 heures et 1 heure du matin, j’ai sillonné la ville, y compris vos états-majors. Mon constat est amer : sur les grandes artères, aucun policier n’était visible pour réguler la circulation, ce qui a entraîné plusieurs embouteillages. Dans certains états-majors, aucun élément n’était en poste. Sommes-nous encore des policiers chargés de sécuriser la population et ses biens ? », a-t-il lancé, annonçant des sanctions sévères en cas de récidive.
Sur un ton ferme, Israël Kantu Bakulu a prévenu : « Si vous ne changez pas, je serai contraint de vous démettre purement et simplement, car vous donnez l’impression d’agir en toute conscience ». Il a appelé les officiers à faire preuve de discipline, de disponibilité permanente — 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 — et à être prêts à faire face à toute éventualité.
Par ailleurs, le commissaire divisionnaire a rappelé que l’état d’alerte maximale décrété il y a quelques jours a pour objectif de permettre aux Kinois de passer les fêtes de fin d’année dans la sécurité et la quiétude. À cet effet, il a exhorté l’ensemble des policiers à faire preuve de vigilance et de fermeté face à tout trouble à l’ordre public.
Daniel Aloterembi















