D’après une récente enquête publiée par le Groupe d’études pour le Congo (GEC), les éléments de la Mission des Nations Unies au Congo seraient moins crédibles que les milices Maï-Maï au regard de la population, quand il faut se confier en cas d’insécurité dans les territoires de l’Est de la République démocratique du Congo.
La même enquête rapporte que les éléments des Forces loyalistes (les FARDC) seraient en tête dans la liste des acteurs auprès de qui la population cherche de l’aide en cas d’insécurité.
Ces récentes déclarations motivent d’un ton, les différentes voix dissidentes qui remettent en question l’importance de la présence des éléments de la MONUSCO dans l’Est du pays. Une présence qui va totaliser 22 ans le 30 novembre 2021.
Pour rappel, cette enquête fait partie du rapport intitulé : << Rebelles, Médecins et Marchands de violence : comment Ebola est devenue une partie du conflit dans l’Est de la RDC. >>, publié jeudi 05 août 2021.
Hénoc Mpongo
