Après avoir posé les bases des discussions le mardi 01 avril, les travaux de la table ronde sur l’appropriation du Genocost et la reconnaissance internationale du génocide congolais, se poursuivent en panels à l’Hôtel Hilton de Kinshasa. Les différents participants à ces travaux échangent sur différentes thématiques visant à élaborer des stratégies et des initiatives en faveur de l’appropriation du Genocost et de sa reconnaissance internationale, contribuant ainsi à la promotion d’une culture de paix.
Au total, sept panels sont organisés au cours de ces assises qui s’achèveront le jeudi 03 avril. Il s’agit du panel consacré à l’éducation à travers l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et professionnel ; à l’éducation à travers l’enseignement supérieur, universitaire et la recherche scientifique du tourisme et politique mémorielle ; à la Culture et arts ; à la Communication, médias, leaders d’opinion, autorités traditionnelles et religieuses, à la construction d’un narratif et d’un argumentaire pour le plaidoyer en faveur de la reconnaissance du génocide ; et à la promotion d’une culture de la paix.
Avec 10 millions de morts et 6 millions de déplacés internes ; 27 millions de personnes en situation critique dont les femmes et enfants ainsi qu’un décompte macabre de 200 fosses communes disséminées à travers le grand Kivu, la RDC vit, depuis 30 ans, un génocide économique dont on parle très peu. Cette table ronde est donc l’occasion de briser ce silence.
Placée sous le « haut patronage » du président de la République, Félix – Antoine Tshisekedi Tshilombo, la table ronde sur l’appropriation du génocide congolais pour la promotion de la culture de la paix (Genocost) est organisée par le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (Fonarev) en collaboration avec la Commission interministérielle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR).
Le thème retenu pour ces assises de quatre jours est : « Engageons-nous à l’appropriation du Genocost et la reconnaissance internationale du génocide congolais pour la culture de la paix ».
Djodjo Vondi