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L’opération d’identification des déplacés ayant fui l’insécurité persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo a débuté à Kabimba, localité située à 60 kilomètres de Kalemie, dans la province de Tanganyika. L’activité a démarré le 27 septembre dernier et concerne plus de 1 000 ménages installés dans cette zone depuis plusieurs mois.
Cette initiative, coordonnée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en collaboration avec d’autres organisations humanitaires, vise à identifier les bénéficiaires en vue d’une assistance humanitaire, face aux conditions de vie jugées extrêmement précaires.
Un membre de la société civile locale, Mika Omar, salue cette opération qu’il qualifie de démarche salutaire. Selon lui, elle constitue une première réponse aux cris d’alarme lancés depuis des mois par les autorités locales et les organisations communautaires.
« Ceux qui sont enregistrés biométriquement sont des déplacés venus du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, fuyant les affrontements. Depuis leur arrivée au mois de mars dans le territoire de Kalemie, ils n’ont reçu aucune assistance. Grâce aux plaidoyers des acteurs de la société civile, le PAM a accepté d’intervenir, non seulement pour aider les déplacés, mais aussi les familles d’accueil », explique Mika Omar.
Il déplore néanmoins les conditions de vie actuelles des déplacés, qu’il décrit comme « calamiteuses ».
« Certaines femmes déplacées, livrées à elles-mêmes avec leurs enfants, commencent à recourir à des pratiques inhumaines pour assurer leur survie. C’est inacceptable. D’autres vagues de déplacés, au moins 63 personnes récemment arrivées, sont actuellement hébergées dans des familles locales sans aucun soutien », a-t-il ajouté.
L’identification en cours constitue la première étape vers la mise en place d’une assistance alimentaire et psychosociale durable pour ces populations vulnérables.
JM Mpandanjila
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