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L’armée congolaise a réaffirmé, ce samedi 6 septembre, son soutien au général Olivier Gasita Mukunda, cible de critiques croissantes émanant de groupes Wazalendo à Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Ces derniers exigent son départ, remettant en cause sa légitimité à occuper ses fonctions.
En réaction, le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge, a dénoncé une tentative de déstabilisation orchestrée par des forces hostiles : « Le général Gasita est un officier reconnu par la hiérarchie. En 25 ans de service, il n’a jamais travaillé au Nord-Kivu ni au Sud-Kivu avant sa nomination, en janvier, comme commandant adjoint de la 33ᵉ région militaire », a-t-il précisé.
Il a également rappelé que le général reste en poste, en l’absence de toute décision présidentielle le démettant de ses fonctions . « Un militaire n’appartient pas à une communauté, il est au service de la nation entière », a-t-il insisté.
Ville paralysée, tensions persistantes
Depuis le 2 septembre, la ville d’Uvira, deuxième agglomération du Sud-Kivu, est en grande partie paralysée. À l’origine des tensions : la fronde menée par des groupes Wazalendo, pourtant engagés officiellement aux côtés des FARDC dans le combat contre les rebelles de l’AFC/M23. Ces supplétifs contestent ouvertement la présence du général Olivier Gasita Mukunda, nommé, en janvier dernier, commandant adjoint chargé des opérations et du renseignement au sein de la 33ᵉ région militaire.
Arrestations dans les hauts plateaux
Par ailleurs, les FARDC ont annoncé l’arrestation de six combattants dans les hauts plateaux de Fizi et d’Uvira. Parmi eux figure un militaire rwandais. Ils sont tous accusés d’avoir combattu aux côtés du M23. Cette opération intervient dans un contexte de recrudescence des affrontements dans cette zone stratégique du Sud-Kivu.
Djodjo Vondi
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