Le gouvernement provincial du Sud-Kivu rapporte un bilan provisoire de 413 morts à la suite de bombardements, d’explosions de grenades et d’autres attaques imputées à l’armée rwandaise et aux combattants de l’AFC/M23, dans ce qui est décrit comme une tentative d’occupation de la ville d’Uvira.
Parmi les victimes figurent des femmes et des enfants, indiquent les autorités locales.
Selon les mêmes sources, ce drame est survenu le 10 décembre 2025, date de commémoration de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un symbole tragique pour un événement marqué par de graves violations humanitaires.
À cette hécatombe s’ajoute près de 200 000 déplacés, d’après le gouvernement central, aggravant une situation humanitaire déjà critique dans cette région en proie aux violences répétées.
Face à cette escalade, de nombreux Congolais attendent désormais une réaction ferme de Washington, notamment par l’imposition de nouvelles sanctions contre Kigali, accusé d’avoir violé l’accord de paix signé le 4 décembre 2025, récemment salué par le président américain Donald Trump.
Les autorités congolaises appellent à une pression diplomatique accrue afin d’obtenir le retrait immédiat des forces rwandaises et des combattants de l’AFC/M23 des environs d’Uvira.
LM















