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Des rumeurs circulent dans tous les sens, notamment sur les réseaux sociaux, au sujet de la situation qui prévaut actuellement à Uvira, dans la province du Sud-Kivu.
Ni le porte-parole du gouvernement, ni celui des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) n’ont, pour l’instant, apporté d’éclaircissements à l’opinion, qui ignore dès lors ce qui se passe réellement sur le terrain.
En février dernier, lorsque la ville de Goma venait de tomber sous occupation ennemie, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) avait interdit tout commentaire non encadré par un expert attitré, sous peine de sanctions. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait appuyé cette mesure visant, selon lui, à empêcher la propagation de ce qu’il qualifiait de « poison rwandais » dans l’opinion nationale. Cette directive avait été largement respectée.
Aujourd’hui, cependant, les Congolais apparaissent déboussolés. Les voix officielles demeurent silencieuses, laissant le champ libre aux spéculations. Personne ne peut affirmer avec certitude qui contrôle actuellement la ville d’Uvira.
Pendant ce temps, plusieurs médias internationaux ont déjà livré leurs versions des faits. Difficile de confirmer ou de démentir ces informations tant que Kinshasa ne s’exprime pas.
L’on ose croire que, dans les heures qui viennent, le gouvernement Suminwa apportera des précisions afin de fixer l’opinion. Ce qui est certain, c’est que la situation reste préoccupante.
LM
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