Le gouverneur Jean Bakomito Gambu a déclaré, le 22 août 2024, la maladie Monkey pox dans la province du Haut-Uele.
C’était à l’issue de la réunion du comité multisectoriel de gestion des urgences sanitaires et catastrophes qu’il a présidées dans son office, avec la participation de toutes les couches sociales du chef-lieu de la province.
Selon la Division provinciale de santé, la province du Haut-Uele compte jusqu’à ce jour 33 cas de contamination de Monkey pox ont été déjà notifiés dont 2 décès. Les zones de santé touchées par cette maladie sont notamment Isiro, Wamba, Boma-Mangbetu, Pawa et Niangara.
L’autorité provinciale a précisé que Monkey pox est une maladie très dangereuse et extrêmement contagieuse pouvant occasionner un nombre élevé de contaminations de la population en cas de non-protection. Comme mesures recommandées pour limiter sa propagation, l’on note entre autres le respect strict des gestes barrières, la non-manipulation et consommation des animaux trouvés morts, la non-commercialisation des bêtes telles que les singes, tout en évitant toutes formes d’automédication.
La couche de la population la plus touchée par Monkey Pox est constituée des enfants âgés de moins de cinq ans.
Le Monkey Pox (variole de singe) qui se transmet par voie respiratoire et voie de rapport sexuel, se manifeste chez les humains par une forte fièvre d’apparition brutale et des éruptions cutanées. Des lésions débutent au niveau des pommes des mains et les plantes des pieds et peuvent même se généraliser sur tout le corps.
Josué Nsalanga