La province du Haut-Uele affiche le taux de prévalence du VIH/Sida le plus élevé du pays, soit 7,5 %, loin devant le Haut-Katanga (2,5 %). Cette situation inquiétante a été dénoncée par le député national Jean-Marc Mambindi-Koloboro lors de la 12ème Conférence des gouverneurs tenue récemment à Kolwezi, dans la province du Lualaba.
Élu du territoire de Watsa, Jean-Marc Mambindi a tiré la sonnette d’alarme sur les risques graves que représente cette pandémie, notamment pour la jeunesse. Il appelle les autorités provinciales, en particulier le gouverneur, à s’impliquer activement dans une vaste campagne de sensibilisation pour freiner la propagation du virus.
« Ce qui m’a particulièrement interpellé pour le Haut-Uele, c’est la situation du VIH/Sida. La province enregistre le taux de prévalence le plus élevé du pays, autour de 7,5 %, contre 2,4 ou 2,5 % pour le Haut-Katanga qui suit. Il s’agit clairement d’une épidémie généralisée. Le gouverneur, qui était présent à la conférence, doit prendre cette question à bras-le-corps. Il faut sensibiliser sérieusement notre jeunesse. On ne perçoit peut-être pas encore toute l’ampleur des dégâts, mais si rien n’est fait, les conséquences dans les années à venir seront désastreuses », a-t-il averti.
Le parlementaire plaide pour une action rapide et coordonnée afin d’éviter une crise sanitaire à grande échelle dans le Haut-Uele, où la jeunesse reste la couche la plus vulnérable face à la pandémie.
Josué Nsalanga