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La ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, traverse une pénurie alarmante d’intrants nécessaires à la transfusion sanguine. Alors que les besoins annuels dépassent 1 000 poches de sang, le Centre provincial de transfusion sanguine (CPTS/Tshopo), chargé d’approvisionner les hôpitaux, fonctionne bien en deçà de sa capacité.
Selon le docteur Chérubin Bongo, coordonnateur du CPTS/Tshopo, l’absence de financement de l’État constitue la principale cause de cette situation.
« Nous ne parvenons pas à couvrir les besoins de la population en matière de transfusion sanguine. Autrefois, nous bénéficions de l’appui de la Banque mondiale et du PEPFAR. Depuis 2014, ces financements ont cessé. Aujourd’hui, nous tentons de fonctionner en mode autofinancement, mais cela reste insuffisant. Les collectes de sang ne sont pas financées, ce qui compromet notre mission qui est de fournir du sang de qualité en quantité suffisante », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : « Nous devrions collecter et mettre le sang à la disposition des hôpitaux. Malheureusement, cela n’est plus possible dans les conditions actuelles. »
Fidèle Mamba
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