La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme basée à Kinshasa, salue le verdict rendu lundi 10 janvier 2022 par la Cour militaire de Kinshasa/Matete, siégeant en matière répressive en chambre foraine à la Prison Militaire de Ndolo, à Kinshasa/Barumbu, dans l’affaire du meurtre de l’activiste pro-démocratie Rossy Mukendi Tshimanga, coordonnateur du Collectif 2018, tué le 25 février 2018.
Pour cette Ongdh, les peines infligées aux trois policiers dont l’ex-commissaire supérieur Carine Lokeso, l’ex-brigadier Tokis Koumbo et Franco Bivuala, ce dernier condamné par contumace, constituent un motif de soulagement pour les familles de la victime ainsi que pour tous les défenseurs des droits humains dont les activistes pro-démocratie qui ne cessent de lutter pour la consolidation des institutions démocratiques et le respect des droits humains en République Démocratique du Congo.
Une leçon à d’autres policiers meurtriers
Selon la VSV, ce verdict doit également servir de leçon à d’autres éléments de la Police nationale congolaise (Pnc) et des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) qui ont la gâchette facile, au mépris du droit à la vie et à la sécurité, et au respect de l’intégrité physique de toute personne humaine.
La VSV saisit cette occasion pour rappeler aux autorités congolaises en général et judiciaires en particulier d’œuvrer davantage pour la lutte contre l’impunité des crimes commis contre les défenseurs des droits humains dont les activistes pro-démocratie, pour que les auteurs d’autres crimes en lien avec la défense des droits humains et les revendications légitimes pacifiques répondent également de leurs actes.
LM