Le spectacle est tel que plusieurs communes de la capitale congolaise offrent des services dès le seuil franchi qu’on ne sait pas qualifier. Hélé çà et là, on risque de s’y perdre et ne pas atteindre le bureau spécialisé. La bonne nouvelle est, quoi qu’il en soit, vous serez servi à l’entrée comme à l’intérieur à un coût, défiant, toutes les attentes.

Dans les communes de la ville de Kinshasa on retrouve tous les services susceptibles de contribuer au bon fonctionnement de l’entité.

Avant-gardiste, triste est pourtant de constater que cette branche mère nourricière des recettes publiques évolue continuellement en mode ”coulage des recettes” sans que cela ne dérange personne. Entre le personnel commis et la population en quête de solution, tout se déroule dans une ambiance bon enfant. Sans dire mot, le langage est clair. Tout le monde semble comprendre comment interagir.

En quête des documents pour l’installation et l’exercice des activités de leur structure (une Asbl) dans une des communes, une dame sous anonymat parce qu’en attente de l’obtention d’une dernière fiche qui ne relève pas directement de leur service, rapporte à congo-press.com n’avoir reçu que le numéro de téléphone de l’inspecteur en contrepartie du paiement lui versé pour le suivi des autorisations qu’elle a reçues en 48 heures.

”Que voulez-vous ? Où va l’argent ? Il l’a mis dans sa poche. Je n’ai pas eu à poser des questions vu la diligence avec laquelle ils se sont appliqués à me fournir ce dont nous avions besoin pour fonctionner en toute légalité”.

Nul n’est besoin de préciser de quelle administration il est question le cas échéant, la réalité étant commune à toutes ou presque.

Que les nouvelles nominations apportent du nouveau vent, cela va de l’intérêt de tous.

MCP