La ville de Kinshasa vibre actuellement au rythme de l’enfer sur terre. Cette capitale devient de plus en plus invivable, une situation insupportable qui doit interpeller les autorités.
En dehors du dossier Grand marché qui a contraint plus de 32 000 vendeurs au chômage, sacrifiant ainsi leurs dépendants, outre les phénomènes kuluna, délestage… les Kinois font actuellement face au couvre-feu sanitaire instauré depuis le 18 décembre, à d’énormes et interminables embouteillages, tracasseries policières, manque d’eau dans plusieurs quartiers…
Aujourd’hui, c’est la traque à la vignette imposée par les autorités provinciales. A cela, ajouter des fortes chaleurs.
Au finish, les Kinois sont asphyxiés. « Rien ne marche. Nous traversons des situations pires qu’il y a trois ans. Nous taximen, ne sentons pas que le régime a changé. Les tracasseries décriées hier ont refait surface. C’est déplorable », regrette un chauffeur de taxi visiblement déçu.
Les autorités du pays sont appelées à multiplier des efforts pour redonner aux Congolais le goût et le plaisir de vivre dans leur pays.
LM