Dans une correspondance adressée au secrétaire de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) jeudi 30 novembre dernier dans la soirée, la Fifa a décidé de prolonger le mandat du Comité de normalisation jusqu’au 31 août 2024.
Pour n’avoir pas rempli sa mission première, celle d’organiser les élections à la Fecofa à la date initiale en raison du non-respect de la procédure, le Comité de normalisation a bénéficié d’une prolongation du mandat afin de lui permettre de mener à bien ses missions essentielles au terme d’une complète saison sportive 2023-2024.
Selon la Fédération internationale de football association (Fifa), il a été constaté que la situation de la Fecofa soumise à l’attention du Bureau du Conseil de la Fifa nécessitait une rallonge du mandat du comité de normalisation.
Par conséquent, il a été décidé de prolonger ledit mandat jusqu’au 31 août 2024 au plus tard, afin de parachever les réformes structurelles jusque-là amorcées, en sus de nouvelles orientations données à des missions premières.
Dans le délai supplémentaire lui accordé, le Comité de normalisation devra non seulement achever les procédures électorales en cours mais aussi et surtout assumer de nouvelles tâches qui suivent, en l’occurrence :
1- Gérer les affaires courantes de la Fecofa et mettre en place un nouvel organigramme
fonctionnel au sein de l’administration de la Fecofa
2- Élaboré un modèle des Statuts et un modèle de Code électoral à l’usage des Ligues nationales et provinciales, et en promouvoir l’adoption
3- Veiller à ce que des élections libres et transparentes puissent être organisées chez les différents membres et affiliés de la Fecofa
4- Veiller à ce que l’élection d’un nouveau Comité Exécutif de la Fecofa soit organisée en accord avec les nouveaux Statuts de la Fédération.
Pour rappel, c’est depuis le mois d’avril 2023 que la Fifa, en concertation avec la Confédération africaine de football (CAF), ont décidé de placer un comité de normalisation à la Fecofa après avoir constaté la mauvaise gestion du Comité exécutif en place, qui n’a pas été capable de gérer le football de jeunes et le football féminin, mais surtout d’avoir laissé passer sous son nez des affaires des abus sexuels et de pédo-criminalité.
GLK
