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Victime d’un harcèlement de la part de deux Ong, Afrilandbank se dit prête à se défendre

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La banque Afrilandbank dont le siège en République démocratique du Congo est située au croisement des avenues Haut-commandement et Boulevard du 30 Juin, se dit prête à se défendre contre le harcèlement de deux Ong, à savoir Global Witness et Plaf.

Maîtres Coco Mukota Mbayo et Éric Moutet, l’ont fait savoir ce jeudi 25 février 2021 au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

En effet, relatent les avocats, deux agents d’Afrilandbank avaient été approchés par les deux Ong pour ce qu’on peut qualifier de deal. « Si ces Ong ont le droit de lutter contre la corruption, il n’y a pas de mal à cela. Mais lutter contre la corruption par des méthodes de corruption, c’est une antinomie qu’on ne peut pas accepter », relève Me Coco Mukota Mbayo.

Les deux agents avaient curieusement disparu après leurs congés. L’an dernier, Afrilandbank a reçu des menaces de ces deux Ong de dévoiler des relevés des informations bancaires. Pourtant, il existe un sacré principe de secret bancaire.

La banque a opposé un refus catégorique, et les deux Ong ont mis leur menace à exécution. Le 20 juillet 2020, elles ont publié un rapport à Londres et à Kinshasa. « Un rapport basé sur des faussetés, transpirant la diffamation », selon Me Éric Moutet.

Ainsi, la banque s’est estimée en droit de se défendre en justice contre les deux agents  » faussaires  » par le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, pour recel, abus de confiance, violation de secret professionnel, vol et association des malfaiteurs.

Au finish, les deux agents qui ont, du reste, refusé de comparaître, pourtant notifiés, ont été condamnés à la peine de mort. Jusqu’à ce niveau, les deux Ong niaient toute relation avec ces agents condamnés.

En France, le parquet de Paris poursuit également une instruction dans le même ordre. Curieusement, les deux Ong s’affichent désormais de manière officielle, s’assument en promettant la publication, dans les prochains jours, de nouvelles informations. Et que l’un des agents condamnés se trouve avec eux, après avoir fui la RDC « pour des raisons de sécurité ». Une fuite en avant pour justifier la présence de ces  » faussaires  » à leurs côtés.

C’est ainsi qu’Afrilandbank tire la sonnette d’alarme. « On nous cherche encore des poux dans les cheveux, et bien, nous allons nous défendre », préviennent les avocats. Car les deux Ong veulent porter de nouvelles accusations.

LM

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