Le gouverneur intérimaire de la province de la Tshopo, Maurice Abibu Sakapela bin Mungamba, a, dans un communiqué officiel du 21 août, décrété 30 jours de courtoisie routière sur toute l’étendue de la province à dater de ce lundi 23 août suite aux différentes plaintes des conducteurs de taxi moto sur les tracasseries dont ils sont victimes de la part des éléments de police de circulation routière.
Dans ce communiqué, quelques mesures ont été prises notamment :
– Interdiction de toute marche sur toute l’étendue de la Tshopo jusqu’à nouvel ordre, question de protéger efficacement la population contre la pandémie à Covid 19 qui en RDC; est dans sa troisième vague la plus meurtrière ;
– Instauration d’une période de courtoisie routière de 30 jours à dater du lundi 23 août sur toute l’étendue de la province de la Tshopo ;
– Maintien des éléments de la PCR dans leurs points de déploiement, uniquement pour réglementer la circulation routière et constater les cas de contravention ;
– Organisation, avant la fin de la période de courtoisie routière, d’une table ronde, une première du genre qui va réunir autour d’une table toutes les parties prenantes à savoir : les représentants des différents syndicats des motards, les responsables de la PNC et les membres du gouvernement provincial sortant. Il sera question au cours de ces assises de trouver des solutions concertées aux problèmes soulevés par les uns et les autres ;
– La population de la Tshopo est appelée à vaquer librement à ses occupations ce lundi 23 août, jour au cours duquel les motards de Kisangani ont projeté d’organiser une marche de protestation aux cas de tracasseries de la PCR.
Dans le même document, le chef de exécutif provincial, demande aux motards de la Tshopo de profiter de cette période de courtoisie routière, pour s’affilier individuellement à un syndicat professionnel de choix libre, pour la canalisation de toutes les revendications portant sur leur métier, et aussi pour être bien organisé.
Malgré les mesures prises par le gouverneur intérimaire, les conducteurs de motos ont séché ce lundi les artères de la ville de Kisangani. Ceux qui tentaient de travailler ont été menacés par leurs collègues. Plusieurs usagers, ont vécu un véritable calvaire, car obligés de faire le pied.
Fidèle Mamba (Correspondant à Kisangani)