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« Je n’ai jamais détourné, je n’ai jamais été habité par l’intention de détourner », insiste Tony Mwaba

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Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba est revenu au cours d’une émission télévisée sur les soupçons de l’ Inspecteur chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete, selon lesquels il aurait eu l’intention de détourner 16 millions de USD de frais du Test national de fin d’études primaires (Tenafep).

Tout en martelant qu’il n’a « jamais détourné » ce fonds et qu’il n’a pas non plus était habité par « l’intention de les détourner », le ministre de l’EPST a précisé que ce budget n’a pas encore été disponibilisé. « Au moment où je vous parle, ce fond n’a pas encore été mis à notre disposition », a-t-il fait savoir. D’où son interrogation, comment peut-il être soupçonné de détournement d’une somme qu’il ne possède pas encore ?

Au sujet de son opposition à la bancarisation de ce fonds, le ministre a justifié sa position du fait que tous les intervenants qui ont servi au Tenafep ne sont pas des enseignants. D’après lui, certains intervenants au Tenafep comme des policiers, agents de l’ANR ( Agence Nationale des Renseignements) ne disposent pas de compte bancaire comme les enseignants. Pour lui, chaque intervenant devrait être payé à la main, vu le montant de la prime (40000fc) et parce qu’il y a aussi certains coins de la République qui ne sont pas couverts par les banques.

Répondant à la polémique née des questions liées au secrétaire général du partie présidentielle, Augustin Kabuya et du président intérimaire de ce parti, Jean Marc Kabund, aux items de l’examen d’Etat, édition 2020-2021, le ministre Tony Mwaba parle « d’une haine ». Selon le ministre, les items des examens d’Etat ont été composés depuis le mois de mars, bien-avant qu’il soit ministre.

«  Ça ne peut pas me choquer, d’abord moi-même je suis professeur des universités et un intellectuel organique. Toute l’opinion n’était pas choquée. Mais ce sont des personnes qui se sont confiées le bon rôle de véhiculer la haine et une haine viscérale. », a-t-il répondu, avant de  soutenir que les questions liées à ces deux personnalités font partie de ce qu’on appelle la « culture partagée », relevant de la culture générale. Il a aussi précisé qu’outre les deux personnalités, des questions liées à d’autres personnalités du pays y étaient posées.

Djodjo Vondi

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