Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, professeur Tony Mwaba Kazadi, sera présent aux assises de la 41ème Conférence de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture), où il devra en principe prendre la parole ce mercredi 9 novembre à Paris.
Ces assises de la Conférence Générale de l’UNESCO, se tiendront à du 09 au 24 Novembre 2021 dans la capitale française.
La RDC y prendra une part active avec la délégation conduite par le vice-premier ministre, des Affaires Étrangères. Christophe Lutundula Apala.
Présent parmi les membres de cette délégation, le ministre de l’EPST, professeur Tony Mwaba qui séjourne à Paris depuis dimanche 7 novembre, représente la commission nationale de l’UNESCO RDC.
Dans le cadre de ces travaux, il intervient ce mercredi 10 novembre prochain.
Quel discours apporté ?
Au-delà de la participation de la République Démocratique du Congo à ces importantes assises et de la prise de parole du ministre en charge de l’enseignement primaire, plusieurs analystes se demandent, quel discours va tenir le ministre Tony Mwaba, pendant qu’à Kinshasa et sur l’ensemble du territoire national, la rentrée des classes lancée depuis le 5 octobre dernier, n’est toujours pas effective ?En outre, en lieu et place de voir le gouvernement discuter avec les vraies centrales syndicales, ce dernier s’évertue plutôt à diviser les syndicalistes pour obtenir gain de cause ?
Pourtant, à l’issue de ces assises, plusieurs décisions importantes sont attendues de la part des 193 États membres de l’Organisation, non seulement sur les enjeux contemporains liés à la préservation du patrimoine et de l’environnement, mais aussi de l’éducation.
Quid de la Conférence générale de l’UNESCO ?
Pour rappel, la Conférence générale se compose des représentants de tous les États membres de l’UNESCO. Elle se réunit tous les deux ans, avec la participation des États membres et des Membres associés.
Sont également invités à participer, des États non membres, des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des fondations en tant qu’observateurs.
Chaque État y dispose d’une voix, quelles que soient sa taille et l’importance de sa contribution au budget.
La Conférence générale détermine l’orientation et la ligne de conduite générale de l’UNESCO. Elle adopte un Programme et un budget pour l’UNESCO pour les deux années suivantes. Elle élit les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général. Les langues de travail de la Conférence générale sont l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.
José Wakadila
