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8 ans déjà depuis la disparition de Tabu Ley Rochereau dit seigneur Ley

Tabu Ley Rochereau dit seigneur Ley
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Ça fait 8 ans jour pour jour depuis que le seigneur Ley rejoignait l’au-delà. Victime d’un accident vasculaire cérébral dont il n’a pas pu s’en sortir, le précurseur de scènes mythiques rend l’âme à l’hôpital Saint Luc de Bruxelles le 30 novembre 2013.

Autrefois chantre à la paroisse Sainte Anne de Kalina (Gombe) puis fonctionnaire au fonds du bien-être indigène où il assumait la fonction de secrétaire administratif et plus tard à l’Athénée Royal de Kalina comme responsable administratif et financier, c’est en 1959 que le célèbre chanteur va rejoindre le groupe African jazz avec comme mentor ”Grand Kallé », le père de la musique moderne. Cette reconversion va définitivement le conduire sur le chemin de la gloire.

Père d’un grand nombre d’enfants, estimé à 80 par certains, a légué à la postérité musicale un répertoire riche en mélodies et en contenu à l’instar de chansons : ”Keliya”, sa première chanson sortit en 1959 et chantée par son mentor Grand Kallé ; ”Maze”, ”Sorozo”, ”Jalousie mal placée”, ”Sacramento” et bien sûr ses titres qui ont fait la pluie et le beau temps de 1963 à 1967 dans les orchestres Africa fiesta et Africa fiesta national : ”Café Rio, ”Majolina”, ”Suke”, pour ne citer que celles ci.

Il sied de rappeler que ce dernier, est le premier chanteur africain noir à se produire à la mythique salle de l’Olympia de Paris en 1971. Suivi de sa compatriote Abeti Masikini. Ce n’est que 28 ans après son passage réussi à l’Olympia, que koffi Olomide également s’y produira avec toute la pléthore d’artistes congolais qui s’en suivront.

Ce monument de la musique africaine, riche est son parcours à tel point qu’il serait aberrant qu’un seul article contienne toute son œuvre.

Ce mois considéré comme celui des artistes suite notamment à la perte de poids lourds de la musique congolaise dont l’un qui n’est autre que Pépé kallé, a disparu lui aussi un certain 28 novembre 1998.

Actuellement, presque tous les chanteurs congolais trouvent leur identité musicale en ce grand baobab disparu il y a 8 ans de cela.

Serge Maheme

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