A Kisangani et dans d’autres villes de la province de la Tshopo, la population est impatiente de voir qui sera élu gouverneur de province ce vendredi 6 mai 2022.

La nouvelle dynamique de la société civile locale a dressé ce jeudi le portrait de celui qui peut diriger la province.

Selon le président provincial de la société civile, Jordan Saïdi, en dépit de ces nombreuses potentialités économiques de découverte, la Tshopo demeure une des provinces la plus pauvre du pays ; la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance ainsi que l’amateurisme de ses dirigeants seraient les principales causes.

Pour que la province soit mieux gérée, cette structure citoyenne énumère un certain nombre de critères que le gouverneur qui sera élu ce vendredi devrait remplir, notamment la probité morale, les attitudes intellectuelles avérées doublées d’une capacité managériale incontestable.

Toujours selon elle, le future gouverneur doit être un résident dans cette entité. Outre ces critères, la nouvelle dynamique de la société civile souhaiterait voir à la tête de la province de la Tshopo, un gouverneur rassembleur. L’oiseau rare recherché doit être quelqu’un qui n’a jamais été poursuivi en justice pour crimes, vol, détournement où escroquerie.

Pour le président de cette structure citoyenne, Jordan Saïdi, ces critères devraient permettre aux électeurs de voter utile afin de lancer les signaux forts du décollage de la province de la Tshopo.

Fidèle Mamba