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Le nouveau gouverneur du Kongo-Central sera connu ce lundi 9 mai 2022 en marge du second tour de l’élection qui va opposer la sénatrice Néfertiti Ngudianza et le docteur Guy Bandu, candidat de l’union sacrée et cadre de l’UNC de Vital Kamerhe.

Dans une correspondance de l’Assemblée provinciale signée par son rapporteur adjoint Billy N’tunga, le bureau a informé les députés provinciaux que conformément aux dispositions de l’article 170 de la loi électorale, l’élection pour le deuxième tour est maintenue ce lundi, trois jours après le premier tour.

Les deux candidats partent avec les mêmes chances de remporter cette échéance. La bataille s’annonce rude et acharnée au vu de résultat serré du premier tour au cours duquel ils ont obtenu chacun 10 voix. N’ayant pas atteint la majorité absolue, les deux prétendants se sont vus obligés de s’affronter pour une seconde fois.

Des tractations sont en cours entre les deux camps et des négociations se poursuivent de part et d’autre afin de convaincre les autres élus provinciaux, soit les 21, qui ont préféré donner leur voix aux autres candidats lors du premier tour. Ce second tour se jouera sur des petits détails à la fois sur le plan du programme que sur le plan diplomatique ou stratégique.

Déjà sur le terrain, plus d’un observateur pense que les deux candidats issus du l’ex-district de Cataractes conviennent pour succéder à Atou Matubuana à la tête de la province. Le dernier mot reste aux députés provinciaux qui useront de toute leur sagesse pour cette fin.

Pour rappel, lors du premier tour du scrutin, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avait interdit aux députés provinciaux d’accéder dans la salle des plénières avec des montres et des téléphones portables avant d’aller à l’urne lors de l’élection du gouverneur tenue vendredi 6 mai 2022.

Plusieurs restrictions ont été imposées par la Ceni avant le début de l’élection pour éviter toute forme de corruption. Dans la salle, les députés provinciaux étaient privés de leurs accessoires dont les téléphones et les montres. Avant le déroulement de cette élection, une folle rumeur avait circulé dans la ville de Matadi. Ladite rumeur indiquait que certains candidats gouverneurs auraient donné avant l’élection, des montres caméras à certains députés provinciaux pour s’assurer que ces derniers allaient réellement voter pour eux, après leur avoir remis des billets de banque.

La Ceni avait vraisemblablement pris cette rumeur au sérieux et avait pris ses précautions en vue de barrer la route à toute forme de corruption et de manigance.

Rappelons que même les journalistes accrédités par la Ceni pour couvrir cet événement historique étaient interdits également d’entrer dans la salle avec des téléphones. Par contre, ils étaient autorisés d’y accéder avec d’autres accessoires dont les montres et différents outils de travail.

Delvard Mwimbi

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