» La justice a réparé son injustice ». C’est en ces termes qu’a réagi Me Hugues Pulusi, avocat de l’ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, ce jeudi 23 juin, après l’acquittement de son client par la Cour d’appel Kinshasa/Gombe dans l’affaire de détournement des fonds liés à l’exécution du programme de 100 jours, volets infrastructures, qui l’opposait au ministère public. » L’ État des droits a retrouvé ses attributs », estime-t-il.
« On s’est battu judiciairement pour prouver qu’il était innocent […] Kamerhe est un homme sérieux. Il l’a dit mais on ne l’a pas cru. Maintenant c’est la justice qui le dit », a-t-il ajouté à la presse.
Le président de l’UNC avait été condamné pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme des 100 jours du Chef de l’Etat dans son volet maison préfabriquée. Sa peine a été revue à la baisse au second degré et avait écopé de 13 ans. Il avait ensuite bénéficié d’une remise en liberté provisoire avant d’être blanchi ce jeudi par la Cour d’appel faute des preuves.
Son acquittement ne fait cependant pas l’unanimité. Une certaine opinion voit en cela une continuité de l’impunité.
Djodjo Vondi