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Dans le cadre de la réforme gouvernementale sur l’assainissement du climat des affaires, le ministre du commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba, a indiqué, lors de la 61ème réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 8 juillet, que l’une des missions lui assignées, est l’identification des prélèvements arbitraires, en vue de la rationalisation des taxes à l’importation et à l’exportation et la réduction des coûts et délais.

A en croire le ministre Bussa, la motivation derrière cette assignation est d’améliorer la compétitivité de l’économie congolaise; d’assurer le bien-être de la population, étant donné que les opérateurs économiques disposent de la faculté de reporter sur les consommateurs la charge d’une taxe, en manipulant les prix qu’ils contrôlent; et d’assurer une meilleure attractivité du pays.

En exécution de cette action a-t-il poursuivi, la fédérations des entreprises du Congo (FEC) a dressé, à son attention, une liste de 67 prélèvements qu’elle a qualifié d’arbitraires, d’excessifs, d’inopportuns ou sans fondements réclamés par les services de l’Etat, à l’occasion des opérations d’importation et d’exportation des biens.

En outre, le ministre Bussa a soutenu que cette liste a été passée au peigne fin avec les délégués des institutions, ministères et ceux des établissements et organismes publics concernés.

Au terme de cet examen, trois recommandations ont été formulées par les parties prenantes. Il s’agit de la suppression pure et simple de 14 perceptions ; du rabattement de 20 perceptions en vue d’alléger,tant soit peu, les charges des opérateurs économiques, tout en maintenant les équilibres financiers des structures bénéficiaires ayant une mission d’utilité publique ; et le maintien de trente-trois 33 prélèvements.

Le gouvernement indique qu’une série de mesures sera prise pour accompagner la mise en œuvre de ces recommandations.

José Wak

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