Accompagné de l’ambassadeur de la RDC en Belgique, Christian Ndongala Nkuku, l’inspecteur et chef de services de l’Inspection générale des finances, (IGF), Jules Alingete, s’est exprimé, ce mardi 27 septembre, devant les élus européens pour présenter à ces derniers les efforts que le gouvernement congolais déploie dans la lutte contre la corruption.
L’objectif de ce déplacement,a expliqué, Jules Alingete devant la presse à Bruxelles, était de redorer l’image que l’opinion internationale à la RDC en ce qui concerne la corruption dans la gestion de la chose publique. Pour Jules Alingete, beaucoup d’efforts ont été consentis dans la lutte contre la corruption et, à ce jour, en RDC, la gestion de la chose publique n’est plus désacralisée comme avant.
« Nous avons présenté toutes les actions qui sont menées par la République démocratique du Congo, les stratégies mises en place, le résultat auquel nous sommes arrivés aujourd’hui et ce qui reste à faire. Nous avons fait des plaidoyers pour que la communauté internationale puisse avoir une autre perception de la République démocratique du Congo, en termes de lutte contre la corruption, en tenant compte des avancées réelles réalisées par le pays », a déclaré Jules Alingete.
Vantant l’efficacité de sa stratégie de la patrouille financière, le numéro un de l’IGF a donné de plus amples explications sur ce système aux députés européens qui, depuis plusieurs années, ont inscrit le contrôle de leurs ressources publiques en amont.
« Nous avons été agréablement surpris par tous les services européens et d’apprendre que la Belgique est dans le contrôle a priori depuis plus de 30 ans, la France également », a-t-il fait savoir.
Selon Jules Alingete, le contrôle a priori des ressources publiques demeure la meilleure stratégie pour lutter efficacement contre la corruption et les différentes formes de mégestion que l’on peut rencontrer dans la gestion des deniers publics.
Le contrôle a priori des ressources publiques, autrement appelé patrouille financière, vise à contrôler la gestion des ressources publiques en amont, c’est-à-dire, faire participer l’IGF dans la conception et l’exécution des projets qui nécessitent le décaissement des fonds publics, afin de réduire sensiblement les risques de détournement.
Hénoc MPONGO