Le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise, en territoire de Mambasa (Ituri), fait l’objet d’une poursuite pour une déclaration qui remet en question les conditions d’incarcération à la prison centrale de Mambasa.
D’après le magistrat Baisole Baruti, chef de parquet près le tribunal de paix de Mambasa, le ministère public poursuit pour John Vuleveryo pour ”faux bruits et imputations dommageables” contre le directeur de la prison centrale de Mambasa.
A l’en croire, tout est parti de la déclaration de la nouvelle société civile congolaise faite en date du 14 octobre 2022 dernier.
Dans cette déclaration, cette structure de la société civile, a décrié la mort d’un détenu acheminé à l’hôpital général de référence alors qu’il était déjà décédé. Alors que le rapport recquisionné par le parquet près le tribunal de paix de Mambasa, renseigne que le détenu est bel et bien décédé à l’hôpital quelques jours après son transfert, par le directeur de la prison.
”Nous avons envoyé une réquisition au médecin pour qu’il nous détermine à ce sujet. Le rapport médical atteste qu’il s’agissait de monsieur Ngongi, détenu à la prison mais transféré à l’hôpital général de référence de Mambasa, le 8 octobre et mort le 14 octobre. C’est-à-dire l’information donnée par Maitre John Vuleverio, était fausse. Face à la fausseté de cette information, nous avons ouvert un dossier judiciaire en charge de monsieur John Vuleveryo, pour propagation des faux bruits, et imputations dommageables, parce qu’il ne peut pas se permettre de passer à la radio pour alléguer des faits sachant que ces faits peuvent constituer une méfiance de la population envers les autorités judiciaires », a déclaré le magistrat Fiston Baruti à la presse locale à Mambasa.
Contacté par la rédaction de congo-press.com Maitre John Vuleveryo, incriminé dans ce dossier, indique n’avoir jamais dit que le détenu était mort en prison. Il déclare que sa structure aurait plutôt poussé une hypothèse selon laquelle la personne a été envoyée à l’hôpital déjà morte suite à l’état du corps retrouvé à l’hôpital.
Reagan Lebisabo Kakani (Ituri)
