Dans une déclaration rendue public le jeudi 05 janvier, les Etats-Unis par l’entremise du département d’Etat, s’est exprimé sur le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies affirmant détenir des preuves d’une « implication directe » des forces de défense rwandaises au groupe M23 dans le cadre d’opérations militaires menées à l’Est du pays, au moins « entre novembre 2021 et octobre 2022 ».
Washington dit avoir pris note de ces preuves du soutien rwandais au M23 et des rapports crédibles des graves violations des droits humains par ledit groupe terroriste. Ils réitèrent l’appel au Rwanda pour qu’il cesse tout soutien au M23 et qu’il retire ses soldats de l’Est de la RDC. Ils disent aussi partager les préoccupations exprimées sur la forte augmentation de la violence, ainsi que la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’Est du pays.
Reconnaissant le leadership des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est et de l’Angola, ils exhortent les dirigeants et les acteurs armés de la région des Grands Lacs à accélérer la mise en œuvre des multiples engagements pris pour mettre fin au conflit, en particulier ceux convenus lors du mini- sommet de Luanda sur la paix et la sécurité qui s’est tenu le 23 novembre.
Dans son rapport, le groupe d’experts des Nations-Unies affirme détenir des « preuves substantielles » d’une « intervention directe des forces de défense rwandaises sur le territoire de la RDC. Les experts de l’ONU pointent clairement du doigt le soutien du Rwanda au groupe M23, ancienne rébellion qui a repris les armes il y a un an et occupe depuis une partie de la province du Nord-Kivu.
Ci –dessous le communiqué :