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Le sénateur Augustin Matata Ponyo exige la libération immédiate de Salomon Idi Kalonda conseiller privé de l’opposant Moïse Katumbi et fils de la province du Maniema arrêté, le 30 mai dernier à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa.

Pour le président du parti politique LGD, les fils et filles de la province du Maniema ne peuvent pas accepter qu’ils soient la cible du pouvoir en place.

Il a fait cette déclaration à la presse lors de son arrivée à Kindu, mercredi 31 mai 2023.

« Nous ne pouvons que contester davantage, cet enlèvement barbare qui a été opéré au grand étonnement de tout le monde parce que Salomon n’a pas tué, il n’a pas volé. Il a été enlevé comme un malfrat et ça, personne ne peut l’accepter. Au nom de la population du Maniema, en tant que député élu et en tant que sénateur en fonction, je voudrais joindre ma voix à celle de la population du Maniema qui demande que Salomon soit relâché et qui demande qu’aucune condition ne soit posée », a lâché sous un ton colérique, le sénateur Augustin Matata Ponyo.

Et de poursuivre : « Nous ne pouvons pas accepter que ça soit toujours les fils du Maniema qui soient la cible de ce pouvoir. Hier c’était Matata, hier c’était Tambwe Muamba et aujourd’hui c’est Salomon Idi Kalonda, c’est comme si dans l’ensemble du pays ici il n’y a que les fils et filles du Maniema que le pouvoir en place voit. La population m’a chargé de le dire ouvertement qu’elle proteste contre cette poursuite contre les fils du Maniema », a-t-il conclu.

Des sources judiciaires rapportent que Salomon Idi Kalonda est toujours détenu au cachot de l’état-major des Renseignements militaires (ex-DEMIAP) et que cette détention serait liée au port d’une arme à feu trouvée sur lui. Il y aurait bien d’autres griefs à sa charge, ajoutent les mêmes sources.

Pour rappel, Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, a été arrêté le 30 mai dernier par les services de renseignements à l’aéroport international de N’djili alors qu’il s’apprêtait à quitter Kinshasa avec l’opposant.

 

Adjany Bingila

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