La Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), a dans un point de presse tenu ce mercredi 06 septembre 2023, rejeté toutes les accusations sur sa prétendue implication dans le massacre des civils dans la ville de Goma.
La Monusco se dédouane et appelle à une enquête approfondie pour élucider les circonstances de ces atrocités qui a coûté la vie à une cinquantaine de personnes.
« La Monusco salue par ailleurs les actions déjà entreprises par le gouvernement, notamment le déploiement d’une commission interministérielle de haut niveau, l’ouverture du procès contre certains officiers Fardc. Il est important que ceux qui sont responsables de ces violations du droit à la vie répondent de leurs actes, quel que soit leur rang.», a déclaré Ndeye Khady Lo, porte-parole adjointe de la Monusco
De ce fait, la Monusco demande au gouvernement congolais d’agir avec lucidité pour éviter la reproduction de ces drames.
«Elle invite les autorités congolaises à prendre les mesures requises pour éviter qu’un drame ne se reproduise », a renchéri Ndeye Khady Lo.
À en croire le gouvernement congolais, 58 personnes ont été tuées pendant l’intervention de la Garde républicaine contre les manifestants Wazalendo, un bilan contesté par une frange de l’opposition qui parle d’une centaine de morts.
Dépêchée à Goma, la commission interministérielle a déféré deux hauts gradés de la GR à la justice militaire ainsi que quelques éléments de cette unité. Au niveau de l’administration, l’on signal le rappel à Kinshasa, du gouverneur militaire Constant Ndima.
R.L