Les circonstances de la mort de l’ancien ministre des Transports et opposant, Chérubin Okende, ne sont toujours pas élucidées, près de deux mois après qu’une autopsie ait été réalisée sur sa dépouille dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice congolaise.
Sa famille s’inquiète et veut connaître l’avancement de l’enquête. Elle l’a fait savoir dans une correspondance adressée au procureur de la République près le Parquet de grande instance via ses avocats pour obtenir des éclaircissements.
» Le silence et la lenteur s’inscriraient-ils dans la logique de rendre ces enquêtes indéterminées, voire impossibles dans un dossier considéré sensible ? … Bientôt deux mois que l’autopsie a été réalisée, les résultats ne sont-ils pas toujours en possession du parquet instructeur qui, de ce fait, peinerait à orienter les enquêtes ?
Au cours de notre dernier entretien, ces résultats étaient imminents et qu’il ne resterait que ceux des experts de la Monusco ; à vous en croire, où en sommes-nous à ce jour ? Qui est le destinataire, inconnu, bénéficiaire de ce rapport d’autopsie ? », questionne sa famille au travers ses avocats-conseils.
Tout en se posant la question de savoir si elle ne se trouve pas en présence d’une affaire non élucidée, la famille s’inquiète que certaines pistes, notamment les révélations faites par Jeune Afrique qui devrait en principe être exploitées fassent l’objet des sorties médiatiques des autorités politiques dans le but de les discréditer.
Chérubin Okende a été retrouvé mort dans sa jeep sur l’ex-avenue des Poids Lourds à Kinshasa le 13 juillet dernier, après avoir été enlevé par des hommes armés,
Ci-joint la correspondance :
