Le nombre de déplacés continue d’augmenter dans le territoire de Ango, dans la province du Bas-Uele. Ils sont évalués à plus de 700 ces derniers jours.
Contacté ce mardi 26 mars, Marcellin Lekabusia, administrateur dudit territoire, affirme que les déplacés fuient l’insécurité grandissante dans la chefferie Sasa, abandonnés à leur triste sort.
« On n’a pas de moyens pour les héberger, ils sont ici, casés quelque part dans des églises, des écoles et ils restent là. Parmi eux, il y a beaucoup d’élèves finalistes des humanités et ceux des écoles primaires. Bientôt, c’est la passation de leur épreuve de fin de l’année, nous regrettons beaucoup pour ça. Jusque-là, aucune assistance de la part du gouvernement provincial ni national. Ils sont abandonnés à leur triste sort », alerte l’administrateur du territoire d’Ango.
L’autorité territoriale appelle les autorités compétentes en la matière à prendre cette situation très au sérieux avant que le pire n’arrive.
Pour rappel, depuis le début du mois de mai dernier, les centrafricains arrivent en masse dans la chefferie de Sasa au territoire de Ango. Ces réfugiés fuient les affrontements entre les rebelles Seleka et les éléments du groupe d’auto-défense Zande dans la région de Zemio, frontalière avec la République démocratique du Congo.
Josué Nsalanga