Les coordinations urbaines de la société civile – forces vives de Goma et de Bukavu, au
Nord et au Sud Kivu regrettent que la communauté internationale n’ait tiré aucune leçon traçant la réalité du génocide rwandais en termes de causes lointaines, précurseurs et conséquences actuelles, indique un communiqué, parvenu à la rédaction de Média Congo Press.
Il y a de cela 30 ans, jour pour jour, la région des Grands lacs africains, n’est pas encore stable. Avec le soutien de l’occident, particulièrement de la Grande-Bretagne, des États-Unis d’Amérique et des États membres de l’Union européenne, en commençant par la France, le pouvoir de Kigali ne cesse de recevoir un accompagnement facile pour poursuivre le massacre des congolais dans sa partie Est.
« Les coordinations urbaines de la société civile – forces vives de Goma et de Bukavu déplorent la complicité avec laquelle ce génocide se poursuit sans aucune mesure pour arrêter l’hémorragie qui a déjà détruit plus de 10 millions d’âmes dans l’Est de la RDC.
L’instabilité des frontières étant garantie, d’aucuns se demandent ce à quoi sert les institutions internationales et des instruments internationaux qui sont sensés réguler le monde », peut-on lire.
Selon la société civile forces vives de Goma et Bukavu, les membres permanents du Conseil de sécurité et les États-Unis qui estiment être les gardiens du monde devraient activer des mécanismes pour contraindre le Rwanda à arrêter la guerre qu’elle impose dans l’Est de la RDC.
Joslin Lomba