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Kwilu : nomination de la cheffe du gouvernement, voici les attentes des déplacés du conflit Teke-Yaka à Bandundu

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Les déplacés du conflit Teke-Yaka localisés dans la ville de Bandundu (province du Kwilu) vivent dans des conditions de vie extrêmement précaires.

Ces personnes déplacées se trouvent dans une situation alarmante, sans aucune prise en charge sanitaire ou alimentaire de la part des autorités locales. Pour survivre, ils sont contraints de se tourner vers de petits commerces informels, à savoir, la vente de bois, d’oranges ou même des liqueurs telles que le « lotoko » ou l' »agene ».

La nuit, ils dorment sur des nattes ou des cartons étalés à même le sol.

Confrontés à cette détresse poignante, ces déplacés lancent un appel urgent à la nouvelle Première Ministre, Madame Judith Sumwa Tuluka, récemment nommée par le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.

« Nous avons fait ici deux ans. Nos vies sont en difficulté, nous mangeons en difficulté, nous dormons sur les cartons. Comme c’est la maman qui est nommée comme Première ministre qu’elle nous aide à regagner nos milieux en province », souhaite une dame rencontrée sur le site de Malebo.

« On avait fui les atrocités de Teke-Yaka, nous souffrons tellement. Le gouvernement doit nous prendre en charge pour que nous quittons ce lieu. Comme la maman a pris la place, les mamans connaissent les souffrances des enfants. Raison pour laquelle nous demandons à la maman d’avoir pitié de nous, qu’elle nous aide pour que nous ayons les moyens de quitter cet endroit », lance un autre déplacé.

Rappelons qu’en octobre 2022, les déplacés des conflits Teke-Yaka avaient bénéficié, de la part du gouvernement central, d’une assistance en vivres et en non-vivres coordonnés par le ministre Didier Mazenga, alors ministre de la Coopération et de l’Intégration régionale.

En mai et en juillet 2023, la Croix-Rouge, en collaboration avec le ministère provincial des Affaires sociales, avait également apporté une aide aux déplacés en fournissant des vivres et des articles de première nécessité.

Malgré ces assistances humanitaires, ces déplacés continuent de vivre dans la précarité.

Guylity Mutombo

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