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Justice : l’Asadho dénonce la détention “illégale” à l’ANR de 11 personnes soupçonnées de meurtre d’un garde du corps de Félix Tshisekedi

José Mbemba
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L’Association africaine de défense des Droits de l’Homme (Asadho) se dit préoccupée par la détention illégale de plusieurs personnes arrêtées par les services de sécurité suite à la mort de José Mbemba, l’un des gardes du corps du président de la République, le 11 avril 2024.

Ces personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes, certains dans la commune de Masina où le corps sans vie a été retrouvé, et d’autres à Bandalungwa où il aurait suivi un match de football avant son décès.

Dans son communiqué publié le 5 août en rapport avec ce dossier, l’Asadho révèle que “Ces personnes ont été conduites au Camp Tshatshi où elles ont été détenues pendant 4 mois sans accès aux membres de leurs familles ni aux avocats, en violation de l’article 18 de la Constitution”.

Selon la même source, ils ont été transférés le 10 juillet dernier du cachot clandestin du Camp Tshatshi au cachot de l’Agence nationale de renseignement (ANR ), et n’ont toujours pas été présentés devant une autorité judiciaire compétente.

De ces faits, l’Asadho recommande ce qui suit :

Au président de la République de :

– Ordonner à l’ANR de respecter la Constitution et les lois de la République relatives à l’arrestation et la détention des citoyens ;
– Sanctionner tous les agents de l’ANR impliqués dans la détention illégale de personnes arrêtées dans le dossier de la mort de Monsieur José Mbemba ;

A l’ANR de :

– Respecter la Constitution et les lois de la République en matière d’arrestation et de détention des citoyens ;
– S’abstenir de tout acte de violations des droits humains reconnus aux personnes arrêtées et détenues dans ses locaux ;
– Libérer les 11 personnes qui sont en détention dans ses locaux ou de les transférer immédiatement devant une autorité judiciaire compétente.

Djodjo Vondi

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