Le Front Commun pour le Congo (FCC), fracasse de manière brutale le pouvoir en place suite à la crise politique, sécuritaire, sociale et économique que traverse la République démocratique du Congo.
Très irrité, le FCC qualifie vigoureusement le régime de Félix Tshisekedi d’incompétent, sans vision et incapable de répondre aux attentes de la population.
« En conclusion, le Front Commun pour le Congo souligne que la persécution de ses membres, ainsi que des autres opposants, ne constitue qu’un seul recul regrettable sur le chemin de la démocratie et de l’état de droit. Il est aussi et surtout le signe d’un pouvoir intolérant, prédateur, corrompu et corrupteur. Sans vision, ni compétences et qui, face à son incapacité avérée de répondre aux attentes légitimes du peuple, pense compenser son déficit criant de légitimité en muselant toute opposition ou contradiction.», a dit le FCC dans une déclaration faite le jeudi 29 août 2024.
Comme solution indispensable pour sauver le pays dans cette crise, le FCC appelle à l’application immédiate de l’article 64 de la constitution.
“Pour le FCC et l’ensemble du peuple congolais, l’activation de l’article 64 de la Constitution de la République, loi suprême qui s’impose à tous, apparait donc, de plus en plus, non pas comme une nécessité, mais plutôt comme une obligation et un devoir”, propose-t-il.
Cependant, la famille politique de l’ancien président de la République exige notamment la libération sans condition de ses membres et de tous les opposants et acteurs de la société civile victimes de l’intolérance dudit régime.
« Le Front Commun pour le Congo exige donc la libération, immédiate et sans condition, de ses membres et de tous les opposants et acteurs de la société civile, victimes de l’intolérance politique, injustement arrêtés, emprisonnés ou détenus dans des cachots secrets. Il exige aussi l’arrêt de la traque, des menaces, des poursuites judiciaires et d’autres formes d’intimidation à l’endroit des journalistes, analystes et communicateurs politiques, aujourd’hui contraints à la clandestinité ou à l’exil, du fait de leurs opinions politiques.», a exigé le FCC.
Le FCC est également déterminé à résister contre la dictature qui a pris corps en République démocratique du Congo, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.
L’article 64 de la Constitution stipule ce qui suit: » Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
Il ajoute par ailleurs que « Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction prescriptible contre la nation et l’État. Elle est punie conformément à la loi. »
R.L