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Kongo-Central : 3 jeunes chasseurs accusés du meurtre d’un jeune à Songololo aux arrêts

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Le commandant de la police du territoire de Songololo annonce l’arrestation de trois jeunes chasseurs détenteurs des cartes de visite du Congo-Brazzaville, le 9 janvier dernier à Kimpese, dans le territoire de Songololo (Kongo-Central ) pour le présumé meurtre d’un jeune homme dans la brousse.

Ces jeunes ont été interpellés pour raison d’enquête après ce forfait. C’est la précision qu’apporte le commandant de la police du territoire de Songololo. Le commissaire supérieur principal José Lumona soupçonne une collusion entre l’auditorat militaire secondaire de Kimpese et les familles des chasseurs. C’est pour cette raison, dit-il, qu’il a transféré le dossier à l’auditorat de Mbanza-Ngungu.

« Ils étaient trois, mais ils avaient quatre armes de chasse et une arme perfectionnée qui n’est pas une fabrication locale, mais pour laquelle on peut même utiliser des munitions de guerre de AK-47. Nous avons eu des doutes qu’on vienne vérifier parmi ces gens-là s’il n’y avait pas que celui qui a tué son beau-frère vers le casier de la paix à Kimpese. Parmi les trois, un d’entre eux a tué ce monsieur-là. Dans la fouille de leurs bagages, on avait trouvé des munitions de AK-47. Nous avons voulu savoir d’où provenaient ces munitions de guerre. Pendant que nous avons demandé au parent de nous donner le lieu d’approvisionnement de ces munitions de guerre qu’ils détenaient, pendant que nous étions encore dans les enquêtes et que nous avions encore le temps, c’est l’auditeur de l’extension du parquet secondaire de Kimpese qui demande le dossier. Nous avons soupçonné leur relaxation le même jour en cas de transfert parce qu’il était contacté par les parents de ces jeunes gens-là. Nous avons vérifié auprès de l’auditeur de garnison de Mbanza-Ngungu, celui-ci ne connaissait rien. Et c’est lui qui nous a demandé, comme il en est ainsi, amenez-moi ces gens-là, déférez-les devant moi, ici à Mbanza-Ngungu », a-t-il expliqué.

Et de poursuivre :

« Le papa de ces garçons était devant nous. Nous lui avons demandé où est-ce qu’ils s’approvisionnent. Il dit c’est moi qui achète les munitions. Ils sont sortis de chez nous pour ne plus revenir nous présenter les documents de l’autorisation de chasse. Par contre, les enfants-là avaient des cartes de visite des gens du Congo Brazzaville », a précisé le commissaire supérieur principal José Lumona.

Delvard Mwimbi

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