Le calme est revenu dans la chefferie de Marimiza, en territoire de Watsa (Haut-Uele), après de violentes tensions liées à un conflit de pouvoir coutumier ayant opposé, lundi 24 février, des membres de la famille régnante.
Selon des sources de la société civile locale, l’affrontement a fait au moins huit blessés avant que la police n’intervienne pour rétablir l’ordre. Ce différend sur la succession traditionnelle a semé la panique parmi la population.
Benjamin Tawuli, notable de la région, rappelle que la succession à la tête de la chefferie suit des règles établies depuis 1914. Il appelle les parties en conflit à la réconciliation et exhorte les contestataires à privilégier les voies légales plutôt que la violence.
« Le chef de chefferie, Jacques Choga Mondoki, est le successeur légitime. Ceux qui contestent doivent suivre les procédures au lieu de recourir à des affrontements armés. Heureusement, la police a pu maîtriser la situation, interpeller certains manifestants, tandis que d’autres ont pris la fuite », a-t-il expliqué.
Il invite la population au calme et appelle les autorités locales à renforcer la sécurité autour du bureau de la chefferie et de la résidence du chef pour prévenir d’éventuelles nouvelles tensions.
Josué Nsalanga
