Face aux tensions persistantes autour des procédures disciplinaires visant les mandataires publics, le président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé de nouvelles mesures destinées à encadrer strictement les décisions de leur suspension. Il l’a fait savoir lors de la 39ᵉ réunion du Conseil des ministres, tenue ce vendredi 11 avril.
Le chef de l’État a souligné l’importance de garantir un fonctionnement harmonieux des entreprises du portefeuille ainsi que des établissements publics, tout en préservant la paix sociale.
Désormais, toute décision de suspension d’un mandataire public par une autorité de tutelle devra obligatoirement faire l’objet d’une communication préalable à la présidence de la République, en vue d’une approbation. Cette directive vise à renforcer la transparence et à assurer la conformité des décisions avec les textes légaux et réglementaires en vigueur.
Par ailleurs, le président Tshisekedi a exigé une transmission rapide de tous les cas litigieux ou contestés actuellement en cours, afin d’éviter les abus et de garantir le respect des droits des mandataires concernés.
Pour accompagner cette réforme, la Première ministre, en collaboration avec le ministre du portefeuille, est chargée d’organiser des sessions de formation régulières à l’intention des responsables des entreprises publiques et de leurs tutelles. Ces formations viseront à clarifier les procédures disciplinaires et à renforcer la culture de la bonne gouvernance au sein de l’administration publique.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’apaiser les tensions et de restaurer un climat de confiance au sein des entreprises publiques.
Cink Inkonge