La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda s’apprêtent à formaliser un accord de paix ce vendredi à Washington, sous la médiation des États-Unis. Cet accord marque potentiellement la fin du conflit dans l’Est de la RDC qui a durablement affaibli la stabilité régionale pendant plus de 30 ans. Après des mois de dialogues approfondis et de négociations diplomatiques soutenues, Kinshasa annonce cette avancée significative qui promet de redéfinir le paysage sécuritaire et politique de la région.
Le programme officiel des événements prévoit la présence des délégations des deux pays à 12 h 00 pour les derniers préparatifs, suivie de la signature de l’accord, programmée à 13 h 30, heure locale (18 h 30 à Kinshasa). La cérémonie se déroulera en présence de Marco Rubio, Secrétaire d’État américain.
Cet accord, déjà paraphé par des experts des deux nations, repose sur quatre piliers fondamentaux : le retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC, un cessez-le-feu général, ainsi qu’un engagement mutuel à ne plus soutenir les groupes armés. Au-delà de ces points, des mesures complémentaires concernant le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques sont également intégrées dans le texte. Cette approche globale vise indéniablement à mettre un terme à ce conflit prolongé.
Des diplomates présents sur place qualifient cet accord de tournant décisif pour la RDC, tant sur le plan politique qu’économique. La ministre des Affaires étrangères, Marie Ntumba Kayikwamba, a été à l’avant-garde de ces négociations, soutenue par une équipe présidentielle qui a œuvré de manière discrète, mais efficace pour mener à bien ce dossier délicat. Elle a affirmé que cet accord pourrait symboliser la fin d’une « guerre économique » qui a eu des conséquences désastreuses pour le pays durant trois décennies.
Au lendemain de la signature, une rencontre bilatérale est prévue entre Mme Kayikwamba et le Secrétaire d’État américain Marco Rubio, illustrant un rapprochement stratégique entre la RDC et les États-Unis, première puissance mondiale. Par la suite, la ministre tiendra une conférence de presse visant à faire le bilan de cet événement historique devant les médias nationaux et internationaux, indique une dépêche de la présidence de la RDC.
Cink Inkonge
