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Les activités scolaires n’ont toujours pas repris en chefferie des Banyali-Tchabi, au sud du territoire d’Irumu, en province de l’Ituri, une semaine après le lancement officiel de la rentrée scolaire sur l’ensemble de la République démocratique du Congo.
Selon Faustin Mboma Babanilau, ancien député provincial élu d’Irumu et notable de la région, les écoles primaires et secondaires restent fermées à ce jour, à la suite des récentes attaques répétitives attribuées aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans plusieurs localités de cette entité coutumière.
Le notable souligne que les parents déplacés à Tchabi-centre craignent pour la sécurité de leurs enfants, car les milieux scolaires ne sont pas sécurisés et constituent un danger pour les apprenants.
« Ces enfants, dont la plupart sont issus des familles déplacées ou sont eux-mêmes déplacés, méritent un traitement équitable et le droit à l’éducation, comme tous les autres enfants de la République », a-t-il déclaré dans un entretien avec MediaCongo Press (MCP).
Face à ce calvaire, Faustin Mboma recommande au gouvernement provincial, sous état de siège, d’instruire les commandants des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) déployés sur le terrain afin de mettre en place des dispositifs de sécurité clairs et rassurants autour des écoles, pour permettre aux enfants de reprendre les cours en toute quiétude.
La coordination de la société civile locale, par la voix de son répondant Raphaël Lingasa Benago, confirme cette situation. Elle plaide également auprès de personnes de bonne volonté, du gouvernement et des organisations humanitaires, de venir en aide à ces enfants et à leurs familles qui vivent sans abris ni articles ménagers essentiels.
Reagan Lebisabo
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