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Depuis la démission de Vital Kamerhe, intervenue le 22 septembre 2025, le poste de président de l’Assemblée nationale reste vacant. Aucune élection n’a été organisée à ce jour pour désigner son successeur à la tête de la chambre basse du Parlement.
Au sein de la coalition au pouvoir, certains cadres estiment que des orientations claires de l’autorité morale s’imposent pour dénouer cette situation.
Pendant ce temps, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti de Vital Kamerhe, revendique ouvertement le retour de ce fauteuil à ses rangs. Une position martelée par son secrétaire général, Billy Kambale.
Boji contre Mayo : la bataille interne s’installe
Ministre du Budget de 2021 à 2025, puis ministre de l’Industrie depuis août 2025, Aimé Boji aurait déposé sa démission du gouvernement le lundi 20 octobre. Selon plusieurs sources concordantes, il se préparerait à briguer la présidence de l’Assemblée nationale, avec le soutien présumé de l’Union sacrée de la nation. Une démarche qui, si elle se confirme, pourrait raviver les tensions au sein même de l’UNC.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Le député national Jean-Baudouin Mayo, également membre influent de l’UNC, a réagi via un message posté sur X, dans lequel il recadre de manière implicite l’initiative de Boji.
« Je suis candidat à la succession de notre président national à l’Assemblée nationale. Les mercenaires et autres Brutus n’usurperont aucun positionnement au nom de l’UNC après l’avoir poignardée, ainsi que son président national, dans le dos. Seule l’UNC est partenaire dans l’Union sacrée de la nation ».
Cette passe d’armes témoigne des tiraillements internes qui secouent le parti. À l’approche d’un éventuel vote, l’Union sacrée devra faire preuve de discernement pour éviter que ce conflit ne fragilise davantage sa cohésion politique.
LM
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