Le gouvernement provincial de Kinshasa a lancé, depuis le 22 octobre dernier, le processus de contrôle technique des véhicules dans la capitale congolaise. Cet exercice est accompagné d’une grille tarifaire officielle fixée par l’État congolais.
Les tarifs varient entre 50 et 80 dollars américains, auxquels s’ajoutent environ 5 dollars de TVA, selon les types d’engins roulants.
Jugés trop élevés par une partie de l’opinion, ces prix ont suscité de vives réactions, certains estimant qu’ils ne reflètent pas la réalité économique du pays.
Pour recueillir le point de vue des conducteurs, la rédaction de Mediacongo Press (MCP) a contacté Éric Manianga, rapporteur de la Synergie des associations des chauffeurs du Congo. Celui-ci a défendu la légitimité des montants fixés.
“Ces prix sont officiels depuis les arrêtés des anciens ministres provinciaux des Transports et de l’Économie. Il n’y a rien de nouveau ni d’ajouté. Ce n’est pas exagéré. Ces montants contiennent plusieurs rubriques : une partie revient à l’État, une autre au centre de contrôle qui réalise le travail, car l’État ne dispose pas de ses propres centres. Il y a aussi la TVA et les frais bancaires. Toute la recette ne va donc pas dans la même caisse”, a-t-il expliqué.
Pour lui, la véritable solution réside dans la création de centres de contrôle technique appartenant à l’État, afin de réduire les coûts et d’assurer une meilleure supervision du processus.
BM















