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Depuis plus de huit mois, les habitants de la commune de Ngiri-Ngiri subissent les conséquences des travaux de réhabilitation de l’avenue ex-24 Novembre, sur le tronçon reliant la station Moulaert à Petit Pont.
Mais depuis plusieurs semaines, le chantier est à l’arrêt. L’entreprise chargée de l’exécution des travaux a quitté les lieux, laissant derrière elle un décor d’abandon : chaussée à moitié bétonnée, caniveaux inachevés, tas de sable et barres de fer éparpillés. Un spectacle désolant qui rend la circulation quasi impossible dans ce secteur.
Comme si cela ne suffisait pas, la ville de Kinshasa a lancé, presque au même moment, les travaux d’asphaltage de l’avenue Saïo, artère parallèle à l’ex-24 Novembre.
Résultat : les habitants de Ngiri-Ngiri se retrouvent pris en étau entre deux chantiers. Impossible désormais d’emprunter les avenues Yolo, Kingabwa, Bondo, Bambili, Niangara, Ingende ou Yangambi pour rejoindre les communes voisines.
« Cela va durer dix jours », assurent les responsables du chantier Saïo, sans plus de précisions.
En attendant, de nombreux automobilistes ont préféré immobiliser leurs véhicules, faute d’itinéraire praticable.
Cette double paralysie met une nouvelle fois en lumière le manque de coordination dans la planification des travaux publics à Kinshasa, où plusieurs chantiers sont lancés simultanément, sans réelle prise en compte des contraintes de circulation ni du quotidien des habitants.
L.M.
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