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Le président rwandais Paul Kagame a surpris l’assistance à Washington en déclarant que la responsabilité d’un éventuel échec de l’accord de paix ne devrait en aucun cas être imputée au président américain Donald Trump, mais aux dirigeants congolais et rwandais eux‑mêmes.
« Si cet accord venait à échouer, la responsabilité n’en reviendrait pas au président Donald Trump, mais à nous », a-t-il déclaré devant Trump et le président congolais Félix Tshisekedi.
Signé sous l’égide des États-Unis, cet accord vise à désamorcer les tensions persistantes dans l’Est de la RDC, marquées par les offensives du M23 et d’autres groupes armés, et à relancer une coopération bilatérale fragilisée entre les deux pays.
En assumant publiquement la responsabilité régionale, Kagame envoie un signal fort sur la nécessité pour Kinshasa et Kigali d’assurer une mise en œuvre rigoureuse et crédible de l’accord.
Les partenaires internationaux suivent de près cette dynamique, estimant que la réussite ou l’échec de ce nouveau cadre de paix aura un impact majeur sur la stabilité des Grands Lacs.
Roberto Tshahe Da Cruz
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